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L’interdiction de l’ouverture du dimanche est un poison économique et social

L’interdiction de l’ouverture du dimanche est un poison économique et social

La libéralisation du travail dominical pourrait créer 100 000 emplois en France, d’après le Conseil d’analyse économique (2007). Un chiffre contesté par d’autres études, qui affirment que le chiffre d’affaires non-réalisé le dimanche se reporte sur les jours d’ouverture.

Comment espérer que les étrangers comprennent la France ? 5 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. 5 millions de demandeurs d’emploi. 1 jeune sur quatre au chômage. Pourtant le travail le dimanche est interdit. Les salariés sont empêchés. L’économie est arrêtée.

Qui peut encore sincèrement croire pertinente une loi instaurant le principe du repos dominical remontant au 13 juillet 1906 ?

Comment se priver de l’outil précieux qu’est l’ouverture dominicale pour lutter contre la concurrence de certains modes de commerce comme le commerce en ligne sur Internet qui fonctionne en continu ?

Qui peut contester qu’ouvrir le dimanche est d’une plus grande équité dans la concurrence avec les magasins automatiques et le commerce électronique qui eux restent ouverts 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 ?

Qui peut accepter qu’une loi de 1906 continue encore longtemps de paralyser la vie économique et sociale de notre pays ?

Comment attendre pour modifier une législation datant d’une autre époque ?

Comment peut-on stigmatiser sérieusement ces employés modestes sont désireux d’améliorer par le travail leur niveau de vie dans un pays où les salaires réels sont bas ?

Remettons au cœur de notre société le dialogue social. Mettons fin à une hypocrisie insoutenable.

Internet est ouvert 24 heures sur 24

Qui peut douter que l’ouverture dominicale est de l’intérêt de toutes les parties : salariés, chômeurs, consommateurs et actionnaires ?

Comment accepter qu’une minorité agissante prive une majorité de salariés sincères d’avoir le droit de choisir ses moments de travail et ses moments de liberté ?

Va-t-on sincèrement priver près d’un tiers des salariés français (29 %) qui travaillent le dimanche, «occasionnellement » ou « habituellement » de leur emploi ?

Peut-on se priver des 500 postes menacés chez Bricorama ? Peut-on se priver des 15 à 20 % de son chiffre d’affaires réalisé ce jour-là par Leroy-Merlin ?

Peut-on accepter de laisser des salariés, des étudiants en situation de précarité en les privant de leurs emplois ?

Quand le travail du dimanche est payé 150 à 200% plus cher, l’attrait salarial n’est-il pas évident ?

L’intérêt économique n’est-il pas également évident pour l’entreprise alors que certaines enseignes y réalise un quart du chiffre d’affaires de la semaine qui est réalisé le dimanche matin ?

Peut-on se priver de 10 000 emplois de plus à Paris ? De 20 000 emplois supplémentaires à temps plein si l’on autorise l’ouverture 10 à 12 dimanches par an ? (Conseil du commerce de France)

Peut-on se priver des 100 000 emplois qui pourraient être créés dans celui du commerce de détail d’après une étude du Conseil d’analyse économique de 2007 ?

Comment dès lors interdire à de grandes enseignes de faire travailler des

Peut-on accepter de laisser des salariés, des étudiants en situation de précarité en les privant de leurs emplois ?

Quand le travail du dimanche est payé 150 à 200% plus cher, l’attrait salarial n’est-il pas évident ?

L’intérêt économique n’est-il pas également évident pour l’entreprise alors que certaines enseignes réalisent un quart du chiffre d’affaires de la semaine le dimanche matin ?

Peut-on se priver de 10 000 emplois de plus à Paris ? De 20 000 emplois supplémentaires à temps plein si l’on autorise l’ouverture 10 à 12 dimanches par an ? (Conseil du commerce de France)

Peut-on se priver des 100 000 emplois qui pourraient être créés dans celui du commerce de détail d’après une étude du Conseil d’analyse économique de 2007 ?

Comment dès lors interdire à de grandes enseignes de faire travailler des salariés qui le souhaitent le dimanche ou tard le soir alors que la rémunération horaire qui leur est offerte est supérieure de 50 % à 150 % ?

En ces temps de crise, l’emploi ne doit-il pas être la priorité du gouvernement ?

Quand va-t-on enfin ouvrir les yeux et comprendre que la durée du travail doit être conventionnelle ? Est-il si compliqué de comprendre que la durée du travail chez Sephora sur les Champs-Elysées ne peut pas être la même que dans une petite entreprise individuelle en région ?

Est-ce socialement juste de retirer les 400 € de plus sur sa fiche de paie à une jeune mère de famille ? Que vont faire les 75% de caissiers étudiants ? En effet, que faire d’eux alors que les emplois créés profitent surtout aux jeunes, qui ont des difficultés d’insertion sur le marché du travail particulièrement importantes en France.

Est-ce socialement pertinent d’interdire à chaque salarié d’améliorer son pouvoir d’achat ?

Est-ce socialement efficace de priver les étudiants d’un emploi compatible et indispensable à leur situation ?

N’est-il pas temps pour la France, qui est une des premières destinations touristiques, de permettre à la distribution française d’ouvrir le dimanche ?

Le travail du dimanche, ce sont des emplois et de la croissance ! Comment renoncer à l’ouverture dominicale alors que cette mesure est parmi celles qui vont être le plus rapidement efficaces et qui seront des accélérateurs de croissance, de création d’emplois et des développeurs de pouvoirs d’achat ?

Ce qui est en cause, c’est la liberté du commerce

Le principe de la liberté du commerce est-il à ce point méprisable en France ?

Comment accepter que l’on prive les consommateurs de l’extension des horaires d’ouverture ? Est-ce en effet normal de trouver logique de fermer les commerces au moment où les clients potentiels disposent de temps pour faire tranquillement leurs achats ?

Alors que les études empiriques disponibles montrent que les expériences passées dans ce domaine ont induit des créations d’emploi, comprises entre 3 et 10 % de l’emploi du secteur, va t on persister à l’interdire au nom de principes désuets ?

Et puis, au fond, qui peut, en 2013, considérer que travailler c’est s’aliéner au point où la loi doit nécessairement l’interdire ?

Par Guillaume Cairou