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Le travail le dimanche servira les intérêts de nos TPE

Le travail le dimanche servira les intérêts de nos TPE

Le travail le dimanche servira les intérêts de nos TPE qui sont la majorité de nos entreprises ! Selon une étude du Conseil d’analyse économique datée de 2007, le travail dominical pourrait créer 3 à 10% d’emplois supplémentaires dans le commerce de détail.

Ne nous privons donc pas de ce levier de croissance, de compétitivité et d’attractivité. La fermeture dominicale des magasins est préjudiciable à l’attractivité de notre pays. C’est pourquoi nous soutenons, nous entrepreneurs engagés, la libéralisation du travail le dimanche portée par Emmanuel Macron qui soumettra d’ici la fin de l’année, au Parlement, son projet de loi prévoyant d’offrir aux maires davantage de moyens pour permettre les ouvertures de commerces le dimanche.

Notons immédiatement que cette législation est déjà largement appliquée en Europe. Certaines de nos TPE sont très fréquentées en semaine mais souffrent de ne pas pouvoir l’être encore plus le week-end. Il en va de l’intérêt de tous qu’elles puissent l’être ! Elles gagneront plus, paieront plus leurs salariés et permettront aux clients de pouvoir faire le shopping qui leur convient. C’est tout simplement gagnant-gagnant sur le plan économique.

Je suis convaincu qu’il faut être dans une politique de l’offre. L’ouverture dominicale permettrait à notre pays de mieux exister face à la concurrence mondiale que se livrent les grandes villes. Le monde n’est plus qu’un village. Nous ne pouvons plus tenter de résister au progrès. Nous ne pouvons pas nous battre avec les armes du siècle dernier !

Nous nous insurgeons contre les bien-pensants qui affirment à longueur de plateaux que l’ouverture dominicale créerait une concurrence pour les petits commerces de proximité. En plus d’être faux, cela ne vise qu’à faire peur. L’ouverture dominicale c’est l’initiation d’une dynamique vertueuse de fréquentation des commerces le dimanche.

Nous ne voulons pas la chienlit économique et sociale. Bien au contraire, nous pensons que les salariés concernés doivent être volontaires et bénéficier d’une compensation de la part de leur employeur, à savoir un salaire doublé pour les établissements employant plus de 11 personnes.

Trop nombreux sont les intervenants sur ce sujet à oublier l’essentiel : Le Conseil Constitutionnel a élevé la liberté d’entreprendre au rang de principe à valeur constitutionnelle, c’est-à-dire qu’il en a fait une valeur majeure de notre vivre ensemble, de notre socle social. Il est vrai que le législateur est toujours fondé à restreindre l’exercice d’une liberté quand il le fait de façon limitée et pour l’intérêt général. C’est ici, chacun l’aura compris, loin d’être le cas…

Tribune de Guillaume Cairou, président du Club des entrepreneurs