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Tous indépendants. Créer un million d’emplois, c’est possible !

Tous indépendants. Créer un million d’emplois, c’est possible !

 

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La France est l’un des pays du monde qui comptent le moins de travailleurs indépendants. Pourtant, plus de 50 % des Français veulent tenter l’aventure de l’indépendance. À la clef, ce sont 1 million d’emplois qui peuvent être créés à l’horizon 2025.

Véritable eldorado ou miroir aux alouettes ? C’est ce portrait d’une France entreprenante, intrépide et talentueuse que Guillaume Cairou, président du club des entrepreneurs a choisi de dresser dans son nouvel ouvrage « Tous indépendants. Créer un million d’emplois, c’est possible !» à paraître le 8 juin aux Editions du Cherche-Midi. Une France qui sait marier les paradoxes, refusant l’ubérisation tout en surfant sur les vagues de la nouvelle économie.

Après un panorama complet du travail indépendant en France et à l’étranger, Guillaume Cairou propose 10 pistes afin de libérer les énergies et soutenir cette tendance de fond. Quelles sont ces propositions ? Il s’agit de :

  1. Créer un cadre juste et protecteur pour les indépendants
  2. Mettre en place un guichet unique pour les indépendants
  3. Relancer le régime de l’auto/microentrepreneur
  4. Fluidifier les parcours entre salariat et entrepreneuriat
  5. Simplifier la création d’entreprise individuelle
  6. Enseigner l’initiative individuelle à l’école
  7. Favoriser l’initiative individuelle
  8. Accompagner nos « jeunes » entrepreneurs
  9. Créer un Small Business Act pour les entrepreneurs indépendants
  10. Nommer un secrétaire d’État aux Indépendants et à l’Initiative individuelle… et des entrepreneurs au gouvernement

 

 

Car pour Guillaume Cairou, « c’est en donnant le choix aux Français que l’on pourra réenchanter le travail et encourager la création d’emplois sous de nouvelles formes, à la fois autonomes et protectrices ».

 

Les 10 propositions en détails

 

1 – Créer un cadre juste et protecteur pour les indépendants

La situation des indépendants pourrait se résumer ainsi : « je cotise plus et je touche moins ». Pour que les indépendants puissent enfin vivre décemment de leur travail, je propose la suppression du RSI et sa substitution par un nouveau cadre juridique plus simple qui entérine la création du statut général du travailleur indépendant.

2 – Mettre en place un guichet unique pour les indépendants

Pour simplifier la vie des entrepreneurs indépendants, je propose de créer un groupement d’intérêt économique (GIE) qui rassemblerait toutes les structures nationales, régionales, locales de soutien aux entreprises. Au sein de ce GIE, les entrepreneurs pourraient trouver les solutions, les conseils pour développer leur entreprise, trouver des financements, des solutions et des outils pour innover, se lancer à l’export ou pour reprendre une entreprise.

3 – Relancer le régime de l’auto/microentrepreneur

Il est proposé de revenir au principe fondateur de l’autoentreprise devenue aujourd’hui microentreprise : tant que le chiffre d’affaires est nul, aucune charge ne peut être réclamée par l’administration. Il faut également alléger les règles comptables.

4 – Fluidifier les parcours entre salariat et entrepreneuriat

Le passage d’une activité entrepreneuriale à une activité salariale, ou vice versa, exige le plus souvent un temps de reconversion délicat et parfois dissuasif. Le portage salarial permet, par exemple, à des salariés et demandeurs d’emploi de bénéficier d’un accompagnement à la création de leur propre activité tout en gardant la protection sociale du salariat. Le Club des entrepreneurs évalue à plus de 1,3 million le nombre d’entrepreneurs individuels qui pourront émerger grâce à ce véritable tremplin vers la création d’entreprise !

5 – Simplifier la création d’entreprise individuelle :

Nous n’avons pas à rougir de notre système qui se révèle plus fluide que celui de nos deux grands rivaux européens. Après l’annonce du choc de simplification par le président de la République, seules trois sont devenues une réalité Le reste est en cours d’avancement ou en phase de test. Il faut poursuivre dans cette voie !

6 – Enseigner l’initiative individuelle à l’école

L’entrepreneuriat, qui recouvre toutes les notions liées à l’engagement, doit être une sorte de seconde nature. Il est proposé d’intégrer quelques chefs d’entreprise dans les comités de rédaction des manuels scolaires pour que l’entrepreneuriat et l’initiative individuelle soient décrits avec justesse et réalisme. Et comme les livres ne peuvent suffire à dépeindre la réalité des entreprises, il faut que les portes de nos écoles s’ouvrent en grand à ces héros des temps modernes.

7 – Favoriser l’initiative individuelle

Au sein même des collèges et lycées, il faut favoriser l’initiative individuelle, notamment avec la création d’un nouveau statut d’entreprise ultra-simplifié réservé aux collégiens appelé « start-up junior ». Les revenus et les bénéfices de cette activité viendraient abonder la caisse de la coopérative scolaire. Au sein des centres de documentation et d’information (CDI), un espace pour les entrepreneurs en herbe pourrait voir le jour comme des partenariats avec des incubateurs de start-up à l’extérieur de l’école.

8 – Accompagner nos « jeunes » entrepreneurs

Le gouvernement, les parlementaires, les corps intermédiaires, les entrepreneurs qui ont réussi, ceux qui ont échoué avant de rebondir, les experts du mentorat entrepreneurial ou encore les associations doivent unir leurs forces pour mettre le pied à l’étrier à nos jeunes pousses les plus prometteuses. Même les militaires doivent être sur le pont !

9 – Créer un Small Business Act pour les entrepreneurs indépendants

Depuis 1953, date du vote du Small Business Act par le Congrès, une part de la commande publique est réservée aux indépendants américains pour leur permettre de développer leur chiffre d’affaires. Il est proposé de dupliquer ce modèle en France.

10 – Nommer un secrétaire d’État aux Indépendants et à l’Initiative individuelle… et des entrepreneurs au gouvernement

Logé à Bercy, en collaboration avec le ministère du Travail et le ministère des Affaires sociales et leurs administrations, il sera le maître d’œuvre de la réforme de l’écosystème entrepreneurial à travers les sujets fiscaux, sociaux et réglementaires.